Florian Depagnol
par Florian Depagnol
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Florian Depagnol
par Florian Depagnol
club charron greve

Les salariés du Club Pierre Charron étaient en grève depuis le 18 janvier dernier. Après moult négociations (toujours en cours) et des mouvements de manifestations des salariés, le club parisien a rouvert le 2 février dernier. Retour sur les motivations et l'impact de ce mouvement social sans précédent !

Les (nombreuses) raisons de la protestation

Mardi 18 janvier 2022, il est 13h00. Alors que le Club Pierre Charron est censé ouvrir ses portes comme à son habitude et à la surprise de la direction, les salariés du club de jeux d'argent parisien en ont décidé autrement en entamant une grève générale et illimitée. Les causes du mouvement et les doléances des employés sont nombreuses. En effet, une liste chargée de vingt-deux revendications a été adressée à la direction du club. Parmi les nombreuses recommandations, les salariés reprochent notamment :

  • Leur insécurité face au manque de mesures prises par la direction du CPC pour lutter contre la propagation du coronavirus qui a touché de multiples salariés dont certains grièvement. "La direction est allée sciemment contre les directives gouvernementales à de multiples reprises et de différentes manières" indique un document édité par les grévistes.
  • Des salaires trop faibles. Ils demandent ainsi la réévaluation des salaires des croupiers, des membres de la sécurité, des membres de la "physio" et la rémunération des salariés pour les jours de grève effectuées (ainsi que leur protection).
  • Un manque global de communication entre la direction et les salariés. Ils réclament donc des réunions plus régulières entre un représentant des salariés de chaque secteur (croupier, sécurité, bar, restaurant, etc.) et le conseil d'administration afin de mieux cerner la stratégie et les besoins du club et ceux des salariés ainsi que de nouer un dialogue, les salariés se sentant complètement abandonnés par la direction.

Par ailleurs, alors que la crise sanitaire a impacté de nombreux salariés du club et qu'une quantité importante d'employés ont contracté le coronavirus, l'administration du club a pris la décision de ne pas embaucher de remplaçants. Les heures perdues furent alors effectuées par les salariés en bonne santé sur leurs habituelles heures de congés, impactant leur charge de travail déjà compliquée et causant fatigue et fissure, à l'origine du conflit. Mais encore, ceux-ci réclament entre autres un effectif plus important pour mieux diviser la charge de travail, des discussions au sujet de problèmes de planning, de partage des pourboires, de comptabilisation des heures travaillées et une aide administrative (pour les salariés étrangers travaillant au sein du club). En outre et alors que certains employés travaillent plus d'une dizaine d'heures par journée (ou plutôt par nuit) de travail, aucun repas chaud n'était fourni par la direction. Des conditions de travail jugées indécentes par les grévistes, qui jugent la liste de leurs revendications "loin d'être déraisonnable" !

L'activité du club impactée

Un total de quinze jours de grève et de manifestations de la part de plus de 80% des salariés du CPC, c'est tout autant d'heures perdues par le club parisien et un impact conséquent sur le chiffre d'affaires ! Le club habituellement ouvert de 13h00 à 7h00 (soit 18 heures par jour) n'a ouvert pendant cette période de mouvement social que partiellement, grâce à une vingtaine de salariés (15% environ de l'effectif total) ayant refusé de se joindre au mouvement social. Au lendemain du conflit, le 19 janvier, seules douze heures ont été travaillées, puis treize dès le surlendemain.

Durant cette période de conflit, le nombre de tables de poker a par ailleurs grandement tourné au ralenti. Après un semblant de début de négociations le 27 janvier dernier avec la direction, il aura finalement fallu beaucoup de patience et attendre le 2 février seulement, soit quinze jours de mouvement, pour la reprise des horaires classiques.

Le retour à la normale

Mais si après de longs palabres, le club Pierre Charron a rouvert à la normale ce mercredi 2 février, notamment à suite à l'établissement d'un calendrier des négociations avec la direction, le bar-restaurant du club est quant à lui resté fermé et ses employés toujours en grève. Les croupiers et les membres de la sécurité ont quant à eux décidé de retrouver les quatre murs du CPC et de se remettre au travail suite aux promesses de négociations de la direction et pour éviter d'impacter de manière irrémédiable l'activité de leur entreprise, leur avenir dépendant aussi et surtout de la santé économique de leur employeur.

Ainsi et depuis le 2 février dernier, le Club Pierre Charron, ouvert en 2020 au nom de la rue du 8ᵉ arrondissement où il est implanté, propose à nouveau aux joueurs de tous niveaux ses traditionnelles 25 tables différentes, réparties entre Poker et les grands jeux les plus populaires : Cash Games mais aussi Punto Banco, Poker 21 (le Black Jack Parisian style), Ultimate Poker, Poker 3 Cartes et Stud Poker. Au plus grand des bonheurs des joueurs !

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