Pour parier comme un pro en ligne, il faut être capable de n'écouter que soi. Il suffit de remarquer ce que les bookmakers mettent en ligne pour constater le « pouvoir » des médias sportifs pour mettre en avant des sports, des compétitions des joueurs.. L'évolution des médias et des analyses sportives sont en proie à de nombreuses réalités qui sont souvent loin de l'objectivité et de l'éthique attendues des journalistes sportifs. Autrement dit, certains intérêts, notamment économiques, peuvent pousser à sur-vendre une équipe quand un média détient les droits tv d'une compétition. Attention, méfiance ne veut pas dire défiance. Cet article concerne surtout les parieurs débutants qui pourraient bien malgré eux se retrouver à parier sur une discipline inconnue, car ils sont emportés par la déferlante médiatique. Il est donc nécessaire d'apprendre à bien les utiliser.
Il faut bien le dire, les médias sont les maîtres des horloges pour imposer le film à voir, le groupe à la mode ou la dernière idée tendance.. Alors, il est logique que pour le sport, ce soit exactement le même principe.
Et qu'on le veuille ou non, c'est systématique, les gens foncent. L'exemple le plus frappant est sans doute la Ryder Cup 2018 en France. Pour les parieurs sur le golf, c'est une évidence. Pourtant, les paris sur les bookmakesr en France ont été multipliés par deux selon les chiffres de l'ARJEL. Évidemment, on parle du nombre de paris par rapport à la précédente édition. Cet afflux coïncide avec la présence de cette compétition en France. Les parieurs en ligne ne sont pas devenus des spécialistes du golf instantanément .
Pour traduire, cela signifie que les parieurs se sont rué sur un sport qu'ils ne connaissent pas pour jouer sur une des compétitions les plus difficiles à pronostiquer.
C'est tout ce qu'il ne faut pas faire si on veut gagner de l'argent sur les paris sportifs. Les médias vendent le sport, car pour eux, c'est un produit. Ce produit ne fait pas que de l'audience, mais permet de ramener des annonceurs qui sont souvent liés comme sponsor à la compétition.. Leur but est donc de donner envie avec tous le marketing nécessaire. Il montre ainsi patte blanche aux annonceurs. Que cela soit bien ou mal, ce n'est pas la question. Qu'un curieux regarde, qu'un pays se passionne conjoncturellement pour un sport, c'est bien. Par contre, parier en ligne, ce n'est pas un jeu quand on s'investit dans cette activité. Il faut donc être « incorruptible ».
Notre conseil : il est simple et il doit être écrit autant de fois qu'il y a de pages dans notre guide des paris en ligne : ne misez que sur les sports, les compétitions et les équipes que vous connaissez. Si vous êtes un as des paris sur le rugby, ne misez pas sur la coupe du monde de foot parce que vous avez lu deux ou trois articles.. Pire que la publicité, il y a les analyses des journalistes sportifs.
Nous vivons dans une ère où la discussion, noble art philosophique, est devenue un clash où un avis ne peut exister que s'il est tranché. Le plus simple est de faire une expérience : regarde
z un match et lisez l'analyse du lendemain. Parfois, on croit ne pas avoir vu la même rencontre. Ne parlons pas des analyses d'après-match où les spécialistes se livrent au jeu du dernier qui a parlé. Il existe évidemment des conseils par des anciens joueurs et stars du commentaire sportif sur les paris en ligne, mais l'argent n'est pas réel et le pifomètre lui par contre est bien là.
Notre conseil : ce qui est bien avec le sport et les paris sportifs, c'est que personne n'a besoin d'être dans le secret des dieux. Ce qui compte n'est pas l'avis de X ou Y, mais votre analyse, car vous avez vu le même match. On nous vend un vainqueur de la Ligue des Champions depuis 7 ans et ces matchs où ce futur champion lance des messages à l'Europe... Cette équipe est un produit qui fait vendre du papier, des visites sur les sites web et pour certains des abonnements TV. Pou le meilleur et le pire, les commentaires vont dire blanc le matin et noir le soir.
Quand on voit le montant des droits de retransmission, il faut garder le spectateur captif en lui vendant du rêve ou un cauchemar, mais jamais l'insipide réalité. Pour parier comme un pro, il faut avoir les infos brutes, regarder les matchs, croiser les statistiques. Ne laissez personne ne le faire à votre place aussi connu soit-il. On parle de sport pas de la géopolitique des Balkans et de son histoire religieuse. Ca va, ce n'est pas des mathématiques quantiques
Il en va de même pour les commentaires d'un match. Les commentateurs nous vendent le produit qui attirent les gens. Que cela soit en bien ou en mal, l'important est de crée le buzz pour que els gens réagissent et finissent par aller voir le produit en question. On a l'habitude dans le football de voir comment un club est sur-évalué tous les ans en début de saison depuis huit ans, alors que les faiblesses sont toujours apparentes... Et au final, les supporters et les suiveurs vont miser sur cette équipe alors qu'en utilisant simplment le bon sens, ils ne le feraient pas.
Si les journalistes sportifs sont devenus les pro de la logorrhée pour remplir des heures et des heures d'antenne, il est possible de profiter parfois des informations de ceux qui sont sur le terrain. C'est un peu comme pour l'information en général. Entre le journaliste de bureau qui parle d'un événement à New York et celui qui le vit, la qualité de l'information passe d'un jugement pour le premier à une vision pour l'autre. C'est exactement la même chose pour le sport. Les médias peuvent avoir des informations bien avant les bookmakers. L'absence d'un joueur dans certains sports peut largement influencer les cotes. Si vous vous suivez un journaliste de « terrain » à qui vous avez appris à faire confiance, vous avez un atout pour anticiper les modifications des cotes.
Les médias ne sont qu'une source d'information. Les analyses ont comme les promesses, elles n'engagent que ceux qui les croient.
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