Dans le monde de l’iGaming, on n’a pas attendu les dérives des nouvelles technologies pour s’en prémunir. Que ce soit les opérateurs, les fournisseurs et les plateformes de jeux en ligne, tout fonctionne de concert pour nous assurer la meilleure expérience de jeu possible. Qui dit “gestion du risque”, dit stratégies à mettre en place! C’est pourquoi chaque paramètre est étudié pour que les frissons procurés restent intacts.
Sur internet, le monde est à portée de mains, y compris pour les casinotiers qui expérimentent des systèmes de protection de plus en plus performants. Qu’on les appellent “préventions des méfaits”, détections de fraudes, ou procédures d’auto-exclusion, les solutions ne manquent pas lorsque la sécurité du joueur est de mise. En voici le tour d’horizon!
Des mesures drastiques à la hauteur des enjeux pour les casinos en ligne!
Tout l’enjeu est de mieux connaître les joueurs à travers un questionnaire KYC (Know Your Customer). Puisqu’il s’agit surtout de cerner leurs principaux besoins, il ne faudrait pas décourager les joueurs en les assaillant de questions trop personnelles. C’est pourquoi l’IA peut être utile pour poursuivre l’analyse et repérer les joueurs à risque, le tout sous l’oeil vigilant d’un agent.
Pour leur offrir un cadre rassurant et éviter qu’ils n’aillent “voir ailleurs”, les données restent protégées par un système de cryptage SSL. En termes de sécurité et de lutte contre les addictions, il reste beaucoup de travail, surtout auprès du jeune public, principal cible de streamers peu scrupuleux. D’ores et déjà, voici ce qui est proposé:
Une messagerie personnalisée pour créer un lien d’exception avec le joueur
Une possibilité de s’auto-exclure quand notre pratique de jeu n’est plus récréative
Des limites de mises, des temps qu’on dit “morts” pour une régulation volontaire
Une interface plus fluide et en toute transparence pour fidéliser les clients
Dans cette optique de sécurisation, tous les acteurs sont responsables et travaillent en collaboration: les entreprises B2B, les casinotiers, mais aussi leurs services KYC. Au final, les opérateurs sont encouragés à adopter une meilleure surveillance des joueurs tout en faisant appel à des fournisseurs de confiance. À défaut, l’ANJ (Autorité Nationale des Jeux) viendra faire le ménage en interdisant les jeux jugés trop dangereux comme le mini-jeux “Plinko” sur Twitch, entre autres!
Sous le pavé numérique, la plage ludique des JHA envahit la toile!
Brassant 60 milliards de dollars par an, l’industrie du jeu se doit de faire peau neuve si elle ne veut pas être la cible perpétuelle de tous les jeunes hackers. Quoi de mieux que des jeux de hasard et d’argent (JHA) pour nous faire passer du bon temps, tout en nous faisant gagner du CASH sur des jeux de machines à sous? Comme les joueurs les plus aguerris, les cybercriminels vont chercher l’argent réel à la source...
Les fournisseurs l’ont bien compris, il s’agit de réaliser des jeux de plus en plus lucratifs pour combler la demande, mais pas à n’importe quel prix! D’où les jeux en HTML5 à destination des portables et les jeux de casino RPG comme “Necromancer” sorti en 2018 en 3D, et en VR, une petite révolution à l’époque! Il faut dire que les entreprises ont de plus en plus confiance en leurs partenaires pour se lancer dans l’aventure B2B, ou même gagner aux EGR B2B Awards.
Ainsi, l’industrie du jeu rassemble aussi bien les bookmakers avides de paris sportifs que les casinos spécialisés dans les jeux de table en Live, autour de la nécessité de protéger ce terrain de jeu qui peut être miné. Un véritable arsenal est alors déployé pour encadrer la pratique du jeu que l’on qualifie de “responsable” ou d’éthique. Représentant de PandaScore, Oliver Niner souhaite que les casinos amenés à repérer le “jeu excessif” mettent l’accent sur l’encadrement du joueur qui doit être central!
La gestion des risques pour l’industrie du jeu, un sacré défi?
Quand on mesure un peu plus chaque jour l’expansion des jeux qu’ils soient en video 3D ou diffusés en Live depuis des studios à l’étranger à l’instar des célèbres jeux de table d’Evolution Gaming, on peut s’interroger de manière légitime sur leur encadrement. Que ce soit au niveau juridique, économique, mais aussi éthique, quid des garde-fous et autres règles destinés à protéger le principal concerné, à savoir l’être humain d’un éventuel asservissement par l’argent?
En plus de cet aspect métaphysique qui est hors sujet, on peut aussi parler de l’impact délétère des fraudes et du blanchiment d’argent qui sont au coeur de la politique de protection des casinos en ligne. Comme le souligne Alex Iarochenko ou d’autres réprésentants de PandaScore, la prévention passe aussi par la détection des fraudes, à plus ou moins grande échelle, grâce au “FDS” (système de détection des fraudes). En résumé, la communication est la clef dans un environnement sécurisé.
L’ultime but étant de garantir une industrie du jeu plus sûre, on est face à un cercle vertueux dans le paysage actuel de l’iGaming: plus les partenaires concernés partagent les bonnes pratiques, plus les jeux gagnent en sécurité et donc en popularité, plus les parieurs seront en confiance et miseront en toute connaissance de cause. Et ainsi de suite “dans le Meilleur des mondes”, comme dirait l'écrivain Aldous Huxley!
