Préparez d’ores et déjà vos pronostics (mais hélas pas vos tickets), Pékin (Beijing 2022) accueillera les 24e Jeux olympiques d'Hiver du 4 au 20 février prochain. Bien évidemment, cette organisation soulève déjà un certain nombre de questions. Des questions d’ordre sportif bien sûr, mais aussi des interrogations liées au contexte sanitaire. La tenue de la compétition semble à ce jour acquise, mais en ces temps troublés, tout peut changer en quelques jours (voire heures). Tout le monde a encore en mémoire les JO 2020 de Tokyo, se déroulant finalement en 2021. Et les appels au boycott diplomatique pour ces jeux d'hiver se poursuivent sur fond de persécutions de la communauté ouïghour. En partant du principe que l’événement aura bel et bien lieu, voici un petit tour d’horizon des dernières informations relatives à ces Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022. En tous cas, rien n'empêchera les amateurs de parier en ligne sur les JO!
La 24ᵉ édition de l’histoire des jeux olympiques d’hiver 2022 se tiendra donc à Pékin, en Chine entre le 4 et le 20 février 2022. Le choix de la ville hôte s’est fait dans une liste comportant au départ 6 destinations (Stockholm, Oslo, Lviv, Cracovie, Almaty et donc Pékin). La plupart des villes (4 sur 6) se retirent pour diverses raisons avant même le déroulement de l'élection, seules Pékin et Almaty restent en course. Le 31 juillet 2015 à Kuala Lumpur, le CIO se prononce majoritairement (44 voix contre 40) en faveur d’une tenue des jeux à Pékin. Après l’examen de plus de 5 800 dessins de mascottes venant de plus de 35 pays, la mascotte officielle de ces jeux est connue. Il s’agit de Bing Dwen Dwen, un panda a priori tout ce qu’il y a de plus classique en Chine. Mais en y regardant de plus près, il semblerait que son nom renvoi subtilement à des valeurs olympiques, et bien sûr chinoises également. Bing peut se traduire littéralement par “glace” mais aussi par la pureté et la force, ce qui semble être davantage le sens recherché, tandis que “Dwen Dwen” représente les enfants. Une métaphore de la force tranquille des athlètes ou bien encore de la volonté de faire rêver les enfants du monde entier ? Chacun se fera sa propre opinion. Enfin, pour un événement de cette envergure, le budget alloué est signifiant. En effet, il s’agit tout de même de la création d’infrastructures de grande ampleur comme la construction de pistes de ski artificielles dans la banlieue de Pékin et même d’une ligne de TGV et une autoroute reliant la capitale au site de Chongli. La facture initiale devait s'élever au total à environ 1,5 milliard de dollars, mais ce budget a finalement été dépassé d’un demi-milliard. Cela parait élevé, mais c’est en réalité bien en dessous des dépenses initiées par Pékin au cours des jeux olympiques d’été de 2008 où 40 milliards de dollars avaient été dépensés. Il est toutefois probable qu’une partie des infrastructures de 2008 soit utilisée au cours de cette édition 2022, ce qui explique en partie la facture moins importante.
Toutes les modalités qui ont été abordées jusqu’ici datent de ce qui pourrait être considéré comme le monde d’avant, c'est-à-dire, celui post Covid. Depuis, comme chacun le sait, beaucoup de choses ont changé, à commencer par la tenue d’événements recevant du public, le foot français en sait quelque chose... Les jeux olympiques font évidemment partie de cette catégorie comme l’a rappelé l’édition d’été qui s’est dernièrement tenue à Tokyo non sans mal. Ainsi, sans surprise, ces JO de Pékin seront également soumis à un nombre important de restrictions et protocoles sanitaires. En réalité, l’organisation de la compétition est même au-delà de la restriction, elle est totalement isolée du reste du monde. Les 2900 athlètes ainsi que les personnels liés à l’événement (y compris les journalistes) vivent en autarcie totale pour la durée des jeux. Pas de spectateurs pendant la compétition non plus, pas même chinois. Quant aux athlètes, ils vivront, dormiront, mangeront et s'entraîneront au sein du village olympique sans jamais en sortir, c’est à tel point, que les repas seront livrés via des robots, ils tomberont littéralement du ciel ou plutôt du plafond. S'ajoutent à cela des tests quotidiens pour tous ainsi que l’obligation de la vaccination et d’une quarantaine à respecter en arrivant en Chine pour tous les athlètes étrangers.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les premières épreuves (curling, hockey sur glace et ski de bosses) auront lieu à partir du 2 février, soit deux jours avant la cérémonie d’ouverture. Ensuite, c’est à partir du 5 février qu’entreront en courses les athlètes en snowboard, patinage de vitesse, saut à ski et ski de fond et acrobatique. Ce sera aussi la tenue du premier biathlon. Le patinage artistique et le ski alpin font quant à eux leur grand début à partir des 6 et 7 février. Le jeudi 10 février, les épreuves en combiné nordique seront lancées. Le dimanche 13 février, les femmes seront les premières à ouvrir les hostilités en Bobsleigh.
Comme pour toutes les éditions des jeux olympiques, il y aura bien évidemment des athlètes tricolores à surveiller de près. On se souvient des déboires de nos sportifs français à Tokyo.... En ski alpin, le français à suivre se nomme Alexis Pinturault, sacré champion du monde de la discipline en 2021 (premier français à l’avoir fait depuis 1997). En ski de bosses, c’est une femme en la personne de Perrine Laffont qu’il faudra garder à l’œil. Âgée d’à peine 22 ans, elle est déjà détentrice d’un titre olympique et de 3 titres mondiaux. Autant dire qu’il s’agit d’un atout de poids pour la délégation française. Enfin, le sport français pourra aussi compter sur une équipe de Biathlon de très haut niveau. Composée de champions comme Emilien Jacquelin, Quentin Fillon-Maillet ou bien encore Simon Desthieux, l’équipe de France de biathlon se présente à Pékin avec déjà 3 titres mondiaux en poche. Autant dire qu’il ne comptent pas repartir de Chine les mains vides.
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