Au Japon, on a les cerisiers en fleurs mais on cultive aussi les paradoxes. Même si la culture laisse place aux jeux et aux combats comme on le voit à travers les mangas et les animes, les Japonais n’ont pas droit de surfer sur des casinos étrangers, quelles que soient leur licence ou leur notoriété. Pour jouer, la seule possibilité légale est de se rendre dans sur site de casino autorisé au Japon!
C’est que la tradition a la vie dure et les activités, même celles de loisir, font l’objet de cérémonies. Ce qui fait qu’on ne plaisante pas avec la réglementation et qu’aucun nippon ne peut se targuer d’utiliser un serveur basé ailleurs que sur l’archipel sans écoper d’amendes. Voyons pourquoi, dans un même temps, la ville de Nagasaki pourrait accueillir les casinos les plus luxueux?
Des paris en ligne plutôt risqués au pays du Soleil-Levant!
“Gambling is a crime. Stay away”, voilà comment la population est prévenue du danger par les autorités! Comme en Chine, la répression est sévère à l’encontre des contrevenants. L’agence nationale de Police et l’agence de consommation agissent de concert pour interdire les jeux de hasard et pour arrêter au moins 16 personnes par an. Un Japonais qui déciderait de parier ou jouer seul sur un site de jeux offshore risque d’avoir à payer 500.000 yens, soit 3.380 dollars, ou de faire 3 ans de prison, ce qui est une lourde peine pour une simple passion!
C’est là où on voit que l’ancien monde et la modernité n’arrivent pas toujours à s’entendre: c’est pourquoi cette terre ancestrale tient à fixer ses propres règles du jeu. Et ce n’est pas le héros de Dragon Ball, Son Goku, qui viendra nous sauver, à moins de nous emmener en virée sur son petit nuage blanc dans un casino en ville plutôt que sur notre PC. Il faut dire que maintenant, choisir un casino en ligne à l’étranger, c’est plus que tenter le diable à nos risques et périls. Au Japon, c’est devenu un crime alors que les paris sportifs y ont toujours autant la côte, notamment les courses hippiques produites par des simulateurs portant le nom de “Keiba Game”!
C’est qu’en terre nippone, tout est affaire de subtilités comme le zazen, le mahjong ou l’origami avec ses fines couches de papier. Ainsi, on peut jouer aux jeux de machines à sous sur place dans des établissements réglementés. Mais pas question de repartir de suite avec notre argent réel, il faut d’abord l’échanger contre des plaques ou des billes à l’extérieur de la salle de jeux! En même temps, l’article 23 de leur code pénal datant de 1907 précise bien que les jeux d’argent sont purement et simplement interdits, alors qu’en est-il vraiment? Comme dans la série X-Files, la vérité semble être ailleurs…
Des casinos de luxe au Japon: pour le meilleur et pour le pire?
Car, pour continuer à attirer les touristes épris de jeux et d’aventures, les complexes casinotiers viennent à la rescousse! C’est pourquoi la ville de Nagasaki et celle d’Osaka se disputent la première place quand il s’agit de nouvelles constructions ludiques et de dossier de candidature. Entre les 3,7 milliards de dollars nécessaires à Nagasaki pour ériger son Casino Austria International et ses 8 hôtels attenants, et les 15 milliards de dollars à investir auprès de MGM Resorts pour le projet d’hôtel-casino de 2.000 chambres à Osaka, le coeur du gouvernement nippon balance encore!
Selon le journal économique “Nihon Keizai Shimbun”, cela augure la construction d’au moins 3 casinos terrestres voire plus! À terme, ces projets pharaoniques verront bientôt le jour pour relancer l’économie du pays. À noter qu’ils attirent déjà des investisseurs étrangers puisque “le Japon est la troisième puissance économique du monde, et de plus, il y existe déjà un marché du pachinko (la machine à sous populaire locale) dont le chiffre d’affaires pèse environ 21.000 milliards de yens (plus de 160 milliards d’euros)”, comme l’explique si bien le quotidien national “Asahi Shimbun”.
La grande question qui se pose au-delà des chiffres, c’est l’aggravation du phénomène d’addiction qui sévit actuellement au Japon où des marques comme la société de développement et d’édition Sega ont indéniablement contribué au succès mondial du jeu vidéo tout comme Nintendo. On compte environ 3,2 millions de japonais addicts aux jeux, à un moment ou à un autre de leur vie, soit 3,6% de la population contre 1,2% en France, sans compter les nombreux fans d'eSport.
Cela pourrait contribuer à expliquer les règles drastiques mises en place par le gouvernement pour limiter la consommation tous azimuts des joueurs japonais si on ne constatait pas, par ailleurs, que les casinos japonais ont le droit de prêter de l’argent à leurs clients pour qu’ils puissent continuer à jouer au-delà de toute raison gardée! Mais sur l’archipel où le sport préféré est le jeu américain du Baseball rebaptisé “Yakyu”, on n’est plus à un paradoxe près.
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