Les casinos ont en ces temps de crise ont décidément le vent en poupe. C'est l'exemple que vient de donner le gouvernement taïwanais en décidant d'installer très bientôt des casinos sur l'île de Matsu.
En effet les valeurs morales disparaissent lorsqu'apparaissent les espèces sonnantes et trébuchantes des casinos. Les licences seront accordées pour 30 ans. Les établissements devront intégrer des centres de loisirs et n'avoir pour Casino que 5 % des surfaces consacrées a leurs établissements. On n'est toutefois pas dans un régime de casino à 100% donc, mais ce projet est d'une ampleur très grande.
Bien conscient de l'engouement que risque de provoquer un tel projet, le gouvernement a décidé d'instaurer une fiscalité particulière sur ces lieux de jeu. Ainsi au-delà des taxes que percevra l'État sur le fonctionnement des casinos, deux autres taxes seront mises en vigueur.
La première pour financer l'éducation et la deuxième sera chargée de lutter contre l'addiction aux jeux. Enfin une dernière taxe sur les jeux spéciaux devrait être réservée aux autorités locales.
Cette déclaration de principes contraste avec la position traditionnelle des gouvernements chinois et taïwanais qui ont voulu exclure de leur territoire les jeux d'argent. C'est ainsi que Macao en Asie est devenue la plaque tournante pour tous les casinos puisque la ville autorise de tels les établissements sur son territoire.
Cela fait écho à la récente déclaration du Premier ministre japonais qui a déclaré vouloir lever l'interdiction sur les jeux d'argent sur les îles nipponnes. Ce qui fait aussi écho en Europe au projet par ailleurs du conseil général du Gard de créer une French Vallée à l'image du Las Vegas américain.
On voit en tout cas que la politique de ces pays chargés de lutter contre le chômage et pour la croissance économique ont trouvé dans les jeux d'argent un nouveau moyen d'atteindre leurs objectifs.
Espérons que cela porte ses fruits. Las Vegas a en tout cas du souci à se faire au rythme où vont ce genre de décision à travers le monde.
La baie de Sydney célèbre pour son opéra, verra-t-elle bientôt un nouveau bâtiment redessiner son panorama ?
C'est probablement ce qui risque d'arriver si James Packer arrive à faire réaliser son projet de casino géant dans la baie australienne. Le projet d'un montant estimé à 568 milliards de dollars australiens est en effet d'envergure. Affublé d'un hôtel six étoiles, le projet signé l'an dernier avec Land Lease Corp pourrait être l'un des plus ambitieux de la zone Asie Pacifique.
Face à Macao, mais aussi aux deux casinos qui appartiennent au même propriétaire, situés à Melbourne et Perth, rien ne va plus au pays des casinos en Asie.
Après les déclarations du premier ministre japonais, qui souhaite permettre la construction de casinos sur L'île nipponne, celle du gouvernement taïwanais qui souhaite également autoriser les casinos sur une partie de son territoire, et celle du département du Gard, les casinos prennent place partout. Voici arriver un nouveau concurrent de taille dans la zone du sud du Pacifique.
La ville de Sydney pourrait en effet bénéficier grandement des taxes perçues sur les jeux dans ce casino, sans parler du nombre conséquent d'emplois que celui-ci pourrait créer. C'est encore une fois une solution avancée que celle de créer des casinos pour lutter contre la chute de l'économie. C'est une façon de permettre à l'argent de circuler à nouveau même si cela doit se faire par l'intermédiaire d'une roulette, d'une machine à sous, ou encore d'une table de poker.
Ce n'est pas le conseil général du Gard qui leur jettera la première pierre, lui qui vient de proposer la création d'un Las Vegas à la française sur son territoire. Ceci n'est pas sans rappeler Biff Tanen dans le film éponyme Retour vers le futur qui avait lui aussi permis la création de casinos sur le territoire d'Hill Valley en Californie dans le monde qui découlait de ses gains aux jeux sportifs.
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