Une opération de démantèlement de salles de jeux clandestines dans le nord de la France a été organisée par la police il y a de cela une semaine.
En effet, cette opération ce déroulée à Lille et surtout à Roubaix. Ces salles de jeux se situé dans des salons de thé, des snack-kebab, des bars ou encore des épiceries, au total dix-huit établissements ont été visés.
Parmi ces établissements, il y a une partie ou rien n’a été découvert. Pour une grande partie des saisies, une centaine de machines à sous électroniques ont été découvert, elles servaient pour la plupart à des paris sportifs en ligne ou à des jeux d'argent de casino (roulette, machine à sous, blackjack etc.). Selon une source policière qui affirma que « c’est la première qu’on en trouve autant en France ».
Le juge Noailles a mis en examen seize personnes. Parmi ces personnes, il y a onze gérants d’établissement qui ont été libéré sous réserve qu’ils doivent verser une caution estimé entre quelques milliers d’euros à plusieurs dizaines de milliers en faisant du cas par cas. Le parquet de Lille a déclaré que « Le montant cumulé est de 165 000 euros »
Pour le reste des personnes mises en examen (cinq personnes) ont été placés en détention provisoire. En effet, elles seraient à la base même de l’organisation de ce système. Le rôle de ces personnes était bien rodé, ils devaient démarcher les commerces puis installer les machines et collecter de façon régulière l’argent. Ce trafic est issu de la communauté turque dont plusieurs vivent en Allemagne.
3500€ - c’est la somme que rapporte en moyenne chaque appareil par mois
L’enquête a commencé fin 2015, ce dernier été supervisé par la division financière de la PJ de Lille et par le commissariat de Roubaix. Un proche du dossier explique que « Ces derniers moi, le phénomène avait pris un essor considérable » et il rajouta que « certains faisaient des travaux d’aménagement spécifiques de leurs locaux ». De plus, la police estime que chaque appareil rapporte en moyenne 3 500 euros par mois. Cet argent est réparti entre le gérant et les placiers/collecteurs à 50/50.
Cela représente une source de revenue considérable afin d’arrondir les fin mois pour les commerçants souvent en difficulté dans ces régions-là. Un policier explique que « les machines ne leur rapportaient pas grand-chose, mais c’était un moyen de ramener de la clientèle. Un avocat de l’un des accusés explique que ses « clients savaient que c’était illégal, mais pensaient que ça ne faisait pas de mal à grand monde ». Suite à un nombre croissant d’établissement souhaitant s’équipé de machines à sous, trois équipes différentes s’occupaient des implantations des appareils de casino. « Cette concurrence commençait à mal tourner, avec des échauffourées », souligne un proche de l’enquête, « il fallait y mettre un terme ».